21è « Cinemamed », à Bruxelles, du 02 au 11 Décembre

© « Cinemamed »

Après une 20è édition virtuelle, le « Festival du Cinéma méditerranéen » – désormais connu sous le nom de « Cinemamed » – est de retour, à Bruxelles, du jeudi 12 jusqu’au samedi 11 décembre, au « Ciné Aventure », au « Palais des Beaux-Arts » (« Bozar »), au « Palace » et dans divers centres culturels, dont l’ « Espace Magh », sans oublier la possibilité d’accéder à des diffusions en ligne, via la plateforme belge « Sooner ».

Né en 1989, de la volonté de refléter la richesse multiculturelle belge et bruxelloise, le « Cinemamed » – une initiative de la « COCOF » (« COmmission COmmunautaire Française »), en collaboration avec le « CBAI » (« Centre Bruxellois d’Action Interculturelle ») se veut être un espace de dialogues et d’échanges entre le Nord et le Sud, entre les populations d’origines diverses, à Bruxelles, entre les professionnels belges et méditerranéens, entre le public et les personnalités invitées, qui se prêtent volontiers aux débats et rencontres

A noter qu’en 2021, une nouvelle compétition fait son apparition, avec 8 films, documentaires et fictions : “RêVolution, un Regard sur Demain”, qui s’inspire des enjeux auxquels la jeunesse est confrontée pour s’émanciper.

Au « Palace », le jeudi 12, à 20h30, à l’occasion du Gala d’Ouverture, qui sera suivi d’une réception et d’une soirée musicale, nous pourrons assister à la projection d’un film en Compétition « RêVolutions », présenté en avant-première belge : *** « Mes Frères et Moi » (Yohan Manca/Fra./ fiction/2021/108’/film présenté, en 2021, au « Festival de Cannes« , dans la section « Un certain Regard »).

Mes frères et moi: Dali Benssalah, Sofian Khammes, Maël Rouin Berrandou, Moncef Farfar
« Mes Frères et Moi » (Yohan Manca) © « September Films »

Synopsis : « Nour a 14 ans. Il vit dans un quartier populaire au bord de la mer. Il s’apprête à passer un été rythmé par les mésaventures de ses grands frères, la maladie de sa mère et des travaux d’intérêt général. Alors qu’il doit repeindre un couloir de son collège, il rencontre Sarah, une chanteuse lyrique qui anime un cours d’été. Une rencontre qui va lui ouvrir de nouveaux horizons … »

Le samedi 11 décembre, à 20h, au « Palace », à l’occasion du Gala de Clôture, nous pourrons voir, avant une réception et une soirée musicale : *** « My Kid (here we are) » (Nir Bergman/Israël-Ita./fiction/2020/92’/ film retenu, en 2021, en sélection officielle du « Festival de Cannes »/projeté le lundi 06, à 18h45, au « Palace », & le mardi 07, à 19h, au « Ciné Aventure »).

My Kid: Shai Avivi, Noam Imber
« My Kid (here we are) » (Nir Bergman) © « Imagine Film Distribution »

Synopsis : « Aharon a consacré sa vie à élever son fils autiste, Uri. Ils vivent ensemble dans une douce routine coupée du monde réel. Mais Uri est à présent un jeune adulte et il serait peut-être temps pour
lui d’aller vivre dans une institution spécialisée. Sont-ils prêts pour cette séparation ? … »

8 Films en Compétition officielle, qui concourent pour le « Grand Prix », le « Prix Cineuropa », le « Prix de la Critique » et le « Prix du Public » :

*** « A Chiara » (Jonas Carpignano/Fra.-Ita./fiction/2021/81’/film présenté, en 2021, au « Festival de Cannes », à la « Quinzaine des Réalisateurs »/projeté, en avants-premières belges, le lundi 06, à 18h45, au « Palace », & le mardi 07, à 19h, au « Ciné Aventure »).

A Chiara : Photo Swamy Rotolo
« A Chiara » (Jonas Carpignano) © « Imagine Film Distribution »

Synopsis : « Chiara, 16 ans, vit dans une petite ville de Calabre, entourée de toute sa famille. Pour les
18 ans de sa sœur, une grande fête réunit tout le clan. Le lendemain, Claudio, son père, part sans laisser
de traces. Elle décide alors de mener l’enquête pour le retrouver. A mesure qu’elle s’approche de la vérité,
son propre destin se dessine … »

*** « Apples » (Christos Pickers/Grè.-Pol.-Slo./fiction/2020/90’/projeté, en avants-premières belges, le dimanche 05, à 19h, au « Ciné Aventure » & le lundi 06, au « Palace », à 18h45).

Apples
« Apples » (Christos Pickers) © « Bodega Films »

Synopsis : « Les hôpitaux de la ville regorgent de victimes d’une étrange maladie qui provoque une amnésie instantanée. Pour les personnes touchées dont les proches ne se manifestent pas, le gouvernement développe un programme expérimental de récupération pour reconstruire son
identité … »

*** « Bonne Mère » (Hafsia Herzi/Fra./fiction/2021/99’/film présenté, en 2021, au « Festival de Cannes », dans la section « Un certain Regard »/projeté au « Palace », le samedi 04, à 21h30, & le lundi 06, à 21h, ainsi qu’également le samedi 04, à 20h, au « Centre culturel de Rixensart »).

Bonne mère: Sabrina Benhamed
« Bonne Mère » (Hafsia Herzi) © « SBS Distribution »

Synopsis : « Nora, la cinquantaine, femme de ménage, veille sur sa petite famille dans une cité des quartiers nord de Marseille. Son fils aîné, incarcéré depuis plusieurs mois, attend son procès. Nora fait tout pour lui rendre cette attente la moins insupportable possible … »

Critiques la presse :

** par la Rédaction, pour « Le Parisien » :  » ‘Bonne Mère’ est un grand film sur la pauvreté, très actuel, mais ce cinéma naturaliste, porté par des interprétations incroyables de vérité, des dialogues savoureux et des personnages attachants, n’accable pas le spectateur. »

** par Caroline Vié, pour « 20 Minutes » : « Halima Benhamed, actrice non-professionnelle, est éblouissante dans le rôle d’une quinquagénaire courageuse prête à tous les sacrifices pour la survie de sa famille. »

** par Thierry Chèze, pour « Première » :  » ‘Bonne Mère’ est le portrait de cette résistante qui plie mais ne rompt pas. Le regard qu’Hafsia Herzi pose sur elle est bouleversant d’humanité mais dépourvu d’angélisme. »

*** « Haut et Fort » (Nabil Ayouch/Fra.-Maroc/fiction/2020/102’/film retenu, en 2021, en sélection officielle du « Festival de Cannes »/également retenu pour la Compétion « RêVolutions »/projeté, en avants-premières belges, le vendredi 03, à 21h15, au « Palace », & le mercredi 08, à 21h, au « Palace »).

Haut et Fort
« Haut et Fort » (Nabil Ayouch) © « Cinéart »

Synopsis : « Anas, ancien rappeur, est engagé dans le centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions
pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip-hop … »

Critiques de la presse :

** par la Rédaction, pour « Le Parisien » : « Décoiffant, émouvant, dansant, le film, interprété par ceux, professeur comme élèves, qui y jouent leurs propres rôles, épate tant par sa fibre sociale que par cet hommage que le cinéaste rend au bouillonnement de la jeunesse et à ces centres culturels qui leur permettent de franchir toutes les barrières. »

** par Fernando Ganzo, pour « Les Cahiers du Cinéma » : « La douceur du film pourrait sembler un gage d’idéalisation, mais ne l’est pas tant : Ayouch a une vision noble du talent, qui ne peut être compris qu’en saisissant ce que chacun a de beau.« 

** par Renan Cros, pour « Cinema Teaser » : « D’abord décontenancé par le sujet, on se laisse très vite emporter par la jubilation de voir un film lumineux être pourtant aussi politique et inquiet sur l’état du monde. »

*** « Hive » (Blerta Basholl/Albanie-Kosovo-Macédoine du Nord-Suisse/fiction/2021/84’/film lauréat de l’ « Antigone d’Or », au « Cinemed », à Montpellier/projeté le lundi 06, à 21h30, au « Palace », le vendredi 10, à 21h30, au « Ciné Aventure »).

« Hive » (Blerta Basholl) © « Level K »

Synopsis : « Fahrije, dont le mari a disparu depuis la guerre au Kosovo, est obligée de subvenir aux besoins
de sa famille. Elle obtient un permis de conduire et commence à travailler. Dans son village, un environnement ultra traditionnel et patriarcal, les gens se mettent à jaser, à la critiquer. Têtue, énergique et libre d’esprit, Fahrije choisit de ne pas les écouter … »

*** « Murina » (Antonela Alamat Kusijanovic/Cro.-Brésil-USA-Slo./fiction/2021/90’/film lauréat, en 2021, de la « Caméra d’Or », à la « Quinzaine des Réalisateurs », du « Festival de Cannes »/projeté le samedi 04, à 17h, au « Ciné Aventure » & le lundi 06, à 19h15, au « Ciné Aventure »).

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« Murina » (Antonela Alamat Kusijanovic) © « The Match Factory »

Synopsis : « Julija, une adolescente fougueuse, et Ante, son père autoritaire, vivent une existence tranquille
mais isolée sur une île croate. Alors qu’Ante tente de négocier un accord qui changera peut-être leur vie, la visite d’un vieil ami de la famille fait émerger des tensions. Julija entrevoit l’opportunité d’un avenir nouveau dans la venue du visiteur et ces quelques jours portent la marque du désir et de la violence … »

*** « Tom Medina » (Tony Gatlif/Fra.-Sui./fiction/2021/100’/projeté le jeudi 09, à 18h30, au « Palace« , & le samedi 11, à 19h, au « Ciné Aventure »).

Tom Medina: Slimane Dazi
« Tom Medina » (Tony Gatlif) © « Les Films du Losange »

Synopsis : « Dans la mystique Camargue, Tom Medina débarque en liberté surveillée chez Ulysse, homme
au grand cœur. Tom aspire à devenir quelqu’un de bien mais il se heurte à une hostilité ambiante qui ne change pas à son égard. Quand il croise la route de Suzanne, qui a été séparée de sa fille, Tom est prêt à créer sa propre justice pour prendre sa revanche sur le monde … »

Critiques de la presse :

** par Margherita Gera, pour « Les Fiches du Cinéma » : « En s’inspirant de son adolescence, Tony Gatlif signe un film sincère et vivant, où la quête d’identité est indissociable de celle – plus urgente encore – de liberté.« 

** par la Rédaction, pour « Le Parisien » : « Il est certain que des scènes de ce film resteront pour leur beauté, la manière de filmer chevaux et taureaux au plus près, en liberté, comme pour sentir le danger. »

** par Samuel Douhaire, pour « Télérama » : « À l’image de Tom, son héros trompe-la-mort dans cette saisissante scène d’ouverture, le nouveau film de Tony Gatlif – et peut-être son plus beau, plus de quarante ans après ses débuts – est d’une audace folle. »

*** « Costa Brava, Lebanon » (Mounia Akl/Liban-Fra.-Esp.-Suè.-Dan.-Nor.-Qatar/fiction/2021/106’/projeté le vendredi 03, à 19h30, au « Palace », & le mardi 07, à 21h15, au « Palace »).

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« Costa Brava, Lebanon » (Mounia Akl) © « MK2 Films »

Synopsis : « La famille Badri vit isolée dans les montagnes libanaises à l’écart du reste du pays. Lorsque le
gouvernement prévoit de construire une grande décharge sur leurs terres, les tensions cachées au sein de la famille surgissent …
« 

Afin de remettre en question l’actualité et de pouvoir partager nos opinions, l’intéressante section « Medoc« , souvent suivie d’un débat, nous propose 16 films, parmi lesquels nous retenons, subjectivement :

*** « La Mesure des Choses » (Patric Jean/Bel.-Fra.-Sui./documentaire/2021/90’/film lauréat, en 2021, d’une « Mention du Jury », au « Festival International du Film Francophone », à Namur/projeté, en présence du réalisateur, en avant-premières bruxelloise, le dimanche 05, à 18h30, au « Palace », et hennuyère, le vendredi 03, à 20h, en décentralisation, à Ath, au « Cinéma l’Ecran »).

La Mesure des Choses
© « Libération Films »

Synopsis : « En Méditerranée, dans un lieu réel et fictif à la fois, la voix de Dédale donne les derniers conseils de sagesse à Icare qui s’apprête à s’envoler. Ce faisant, il questionne notre monde contemporain
où se mêlent la destruction, mais aussi la beauté et l’humanité … »

*** « One more Jump » (Emanuele Gerosa/Ita.-Liban-Sui./documentaire/2020/82’/également retenu pour la Compétion « RêVolutions »/projeté le jeudi 09, à 21h, au « Ciné Aventure »).

One More Jump
« One more Jump » (Emanuele Gerosa) © « Wayna Pitch »

Synopsis : « Abdallah, athlète professionnel, a réussi à s’échapper de Gaza. Son ami Jehad, lui, y vit
toujours. Il y entraîne de jeunes athlètes, pour qui le sport reste le seul espace teinté d’espoir, au milieu du conflit israélo-palestinien. Faut-il partir pour accomplir ses rêves ou rester pour se battre pour son pays ? »

Critiques de la presse :

** par Alexandra Schwartzbrod, pour « Libération » : « Sous la direction d’Emanuele Gerosa, la caméra de Matteo Delbò filme au plus près les destins opposés et contrariés de ces deux ex-amis en les suivant pas à pas dans les rues de Gaza ou de Florence. On devine à leur visage le désespoir, la frustration, l’abandon, l’exil. C’est bouleversant de rêves brisés et d’attentes vaines. »

** par Nadia Meflah, pour « Bande à part » : « Portrait sensible de la condition des jeunes Palestiniens, en état de grâce par leurs gestes esthétiques, le documentaire est aussi un témoignage bouleversant sur la condition du réfugié.« 

** par Gilles Tourman, pour « Les Fiches du Cinéma » : « Emanuele Gerosa signe un documentaire bouleversant. »

*** « Sabaya » (Hogir Hirori/Suè./documentaire/2021/91’/projeté, en avant-première belge, le vendredi 03, à 18h45, au « Ciné Aventure »).

Sabaya
« Sabaya » (Hogir Hirori) © « Dalton Distribution » © « MTV Documentary Films »

Synopsis : « Avec un téléphone portable et une arme à feu, Mahmud, Ziyad et leur groupe risquent leur vie
en essayant de sauver des femmes et des filles yézidies détenues en tant que sabaya (esclaves sexuelles), dans le camp le plus dangereux du Moyen-Orient,
Al-Hol’, en Syrie … »

*** « Mères » (Myriam Bakir/Fra.-Maroc/documentaire/2020/62’/film lauréat, en 2020, d’une « Mention spéciale du Jury », au « Festival national du Film » , à Tanger, et du « Grand-Prix Enjeux », au « Festival PrixMed », à Marseille/diffusé par « TV2 M Maroc », il a été vu par près de 3 millions de téléspectateurs/ projeté le samedi 11, à 18h, au « Palace »).

« Mères » (Myriam Bakir) © « Sedna Films » © « Abel Aflam »

Synopsis : « Au Maroc, l’article 490 du Code pénal condamne les mères célibataires à la prison ferme. Et la Société les fustige comme des parias. Pour les défendre, Mahjouba Edbouche a fondé l’association ‘Oum El Banine’ (‘Mère des Enfants’) qui accueille les femmes enceintes non mariées. La réalisatrice nous entraîne dans ce lieu qui les protège et nous montre leur parcours, de leur arrivée à l’association jusqu’à la naissance d’un enfant et, parfois, jusqu’à la réconciliation avec leur famille … »

*** « Le Retour : la Vie après Daech » (« The Return: Life After ISIS »/Alba Sottora/Esp.-UK/documentaire/ 2021/90’/projeté le mercredi 08, à 18h, au « Ciné Aventure »).

Image du RETOUR: LA VIE APRÈS ISIS d’une femme assise avec un enfant sur ses genoux.
« Le Retour : la Vie après Daech » (Alba Sottora) © « Metfilms Sales »

Synopsis : « Nous pénétrons dans la prison du camp ‘Roj‘, en Syrie, qui accueille les femmes de combattants de ‘Daech‘. Parmi elles, probablement la plus célèbre recrue britannique, Shamima Begum, qui a fui le pays lorsqu’elle avait 15 ans, et Hoda Muthana, originaire des États-Unis, qui aurait incité ses abonnés sur
‘Twitter’ à soutenir l’État islamique. Universellement honnies par les médias, ces femmes racontent leurs
histoires pour la toute première fois … »

Sur le site web “Women and Hollywood”, la réalisatrice espagnole Alba Sotorra écrivit : “Je ne pourrai jamais comprendre comment une femme occidentale peut prendre la décision de tout abandonner pour rejoindre un réseau qui commet des atrocités telles celles perpétrées par ‘Daech’, en Syrie. »

De son côté, l’une de ces femmes de « Daech », une Américaine, Hoda Muthana, dit, dans ce documentaire : « Lorsque vous subissez un lavage de cerveau, vous ne vous en rendez pas compte tant que vous n’en sortez pas. J’ai tout pris trop vite, et trop profondément. » 

Bien loin de cette triste réalité, soulignons, qu’outre la programmation de séances scolaires, les familles et enfants, ne sont pas oubliés, le « Palace » les attendant, le dimanche 05, à 15h15, au « Palace », pour écouter un conte, recommandé à partir de 8 ans (accès gratuit), intitulé « Ritournelle ».

Synopsis : « Il est question d’une femme et d’un homme, sans enfants, d’une fée, de trois petites filles, de fil et d’aiguille, de deuil, de chemin et de route, d’ogres et d’ogresse, de soleil rouge et de sifflet magique, de beauté intérieure, de différence, d’intelligence du cœur, d’une petite ritournelle et d’un prince, évidemment !« 

Ensuite, à 16h30, en ce même lieu, projection d’une animation de haute qualité :

*** « Où est Anne Frank ? » (Ari Folman/Bel.-Lux.-Fra.-P.B.-Israël/animation/2021/90’/film présenté, en 2021, hors compétition, au « Festival de Cannes »).

Synopsis « De nos jours. Kitty, l’amie imaginaire d’Anne Frank, celle à qui Anne a consacré son journal intime, prend vie par magie dans la maison d’Anne Frank, à Amsterdam. Elle pense que, si elle est vivante, Anne doit l’être aussi. Elle se lance alors dans une quête incroyable pour trouver Anne … »

Où est Anne Frank !
« Où est Anne Frank ? » (Ari Folman) © « Cinéart »

Kaleem Aftab, pour « Cineuropa.org », écrit : « Ce film est un petit bijou. Beaucoup de films sur la crise des réfugiés ont été réalisés ces dix dernières années, suite au ‘Printemps arabe’, mais celui-ci se démarque, pour être un film familial, qui ne craint pas de mettre en avant la responsabilité des vieilles puissances coloniales, qui commémorent des figures comme celles d’Anne Frank, mais oublient les leçons données par son destin à l’heure de faire preuve d’empathie avec ceux qui fuient des zones de guerre. Le travail d’animation, dirigé par Lena Guberman, est formidable, laissant l’histoire au premier plan, s’étant appuyé sur 159.000 dessins individuels, créés dans 15 pays, en utilisant une toute nouvelle technique qui combine des fonds statiques avec des figures animées classiques en 2D, la ‘Hinterhaus’ ayant été recréée sous forme de maquette, ce qui a permis aux auteurs d’obtenir des images réelles, filmées par de vraies caméras, les personnages dessinés ayant été placés, ensuite, sur ces décors. C’est une technique aussi innovante que le film est brillant.« 

Le samedi 11, à 15h15, toujours au « Palace », un autre conte est programmé, recommandé à partir de 06 ans : « De Fil en Aiguille » (accès gratuit), suivi, à 16h30 d’une séance (50′) de 4 courts-métrages animés : « Maman pleut des Cordes » (Hugo de Faucompret/Fra./2021/29’/en avant-première nationale), « Le Monde de Dalia » (Javier Navarro/2020/03′), « Tout sur Maman » (Dina Velikovskaya/2015/07′) & « Le Réveillon des Babouchkas » (Natalia Mirzoyan/2019/08′).

Maman pleut des cordes
« Maman pleut des Cordes » (Hugo de Faucompret) © « Les Films du Préau »

Quant aux seniors, un long-métrage populaire leur est dédié : *** « Les Aventures de Rabbi Jacob » (Gérard Oury/Fra./fiction/1973/95′), projeté le mardi 07, à 14h, au « Palace », mettant à l’honneur Louis De Funès (1914-1983), au sujet duquel une exposition, avec force documents, lui est consacrée, jusqu’au dimanche 16 janvier 2022, en ce même cinéma « Palace ». Ouverture : les lundis, mardis et jeudis, de 11h à 18h, les mercredis, vendredis et samedis, de 11h à 19h. Prix d’entrée : 10€ (08€, de 06 à 17 ans, pour les étudiants, enseignants et seniors / 07€, pour les membres d’un groupe scolaire / 0€, pour les moins de 06 ans/32€, pour 2 adultes et 2 enfants).

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Louis De Funès, dans « Les Aventures de Rabbi Jacob » (Gérard Oury)

Par ailleurs, la section « Panorama » nous propose 14 longs-métrages hors compétition, alors que le projet « Halaqat » programme 3 documentaires de production arabo-européenne, à découvrir à « Bozar », le lundi 06, à 18h et 20h30, ainsi que le mardi 07, à 20h30.

S’inscrivant dans le programme “Tunisie en Mouvements”, initié par « Wallonie Bruxelles International », le « Cinemamed », dresse, au travers de 17 films, un portrait du Maghreb d’aujourd’hui, grâce à la jeune génération engagée de cinéastes du sud de la Méditerranée, alors que 18 films produits ou co-produits en « Fédération Wallonie-Bruxelles » composent la section « Med in Belgium », des séances associatives étant prévues aux centres culturels, « L’entrelas », à Evere, « Armillaire », à Jette, et « Archipel 19 », à Koekelberg, ainsi qu’à la « Maison des Femmes », à Schaerbeek, des soirées étant également prévues, au « Cinéma l’Ecran » , à Ath, au « Kinograph« , à Ixelles, et au « Centre culturel de Rixensart ».

Outre quelques films déjà cités, projetés en avant-premières belges, dans le cadre du « Cinemamed », 3 autres longs-métrages le seront : « Marx peut attendre » (Marco Bellochio/Ita./2021/101’), « My Kid » (Nir Bergman/Israël/2021/92’) et « Squad » (Ayten Amin/Égypte/2021/96’), une séance (98′) de 5 courts-métrages étant programmée, le dimanche 05, à 19h15, au « Ciné Aventure ».

Mamaliga-Orkestar
© « Mamaliga Orkestar »

Enfin, outre la possibilité se suivre des cours de cuisine orientale, deux DJ, « Radio Martiko » & « La Sirocco », ainsi que deux groupes, « Mamaliga Orkestar » & « Sultanats, B’net Chaabi », animeront, au « Palace », trois soirées du Festival le plus pimenté de Bruxelles, le « Cinemamed ».

Comme l’écrit le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudy Vervoot : « Aujourd’hui, plus que jamais, la culture est nécessaire au vivre-ensemble ! »

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C’était la dernière séance en présentiel, pour la 1ère année au « Palace » © « Cinemamed »/2019

Prix unique par séance (à l’exception des deux Galas) : 6€. Pass pour cinq séances (à l’exception des deux Galas) : 25€. Prix pour chacun des Galas d’Ouverture et de Clôture (réception et soirée musicale incluses) : 10€. « Art. 27 » : acceptés (à l’exception des deux Galas). Obligations sanitaires : présentation du « Covid Safe Ticket » et d’une pièce d’identité, ainsi que du port du masque bucal. Site web : http://www.cinemamed.be.

Yves Calbert.

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44è « Antica Namur », jusqu’au 21 Novembre

Antica Namur 2021 : Le rendez-vous prestigieux est de retour !
© « Antica Namur »

« Rendez-vous incontournable des inconditionnels de la chine et des amoureux de la quête, qu’on veut croire jamais assouvie. ‘Antica’ est un peu comme une machine à remonter le temps, qui aurait sonné à la porte de David Geffen, après avoir permis à ses passagers de prendre le café avec Salomon Guggenheim. », écrit Denis Mathen, Gouverneur de la Province de Namur, qui poursuit :

« A la manière d’un ‘Tonton Cristobal’ classieux, qui aurait troqué sa tenue de protection anti-virus pour un élégant blazer pied-de-poule d’un brun du meilleur effet, le salon ‘Antica’ nous est revenu ! Et des bibelots, des tableaux, il y en a pour vos écus … »

Peut être une image de oiseau
© Photo : Murielle Lecocq/2021

De fait, après une année d’abstinence, due à la crise sanitaire, la 44è foire « Antica Namur Fine Art Fair », créée en 1977, se poursuit à « Namur-Expo », dans le quartier namurois de Salzinnes, jusqu’au dimanche 21 novembre, avec la présence de plus de 120 galeries, nous venant, malgré la précarité sanitaire, d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni, de Suède et de Suisse.

Peut être une image de intérieur
© Photo : Murielle Lecocq/2021

A notre question : « Quel rôle joue ‘Antica Namur’ en tant que foire pionnière post-confinement ? », Diane Kervyn, exhibition Manager, nous confie : « Tout d’abord, nous sommes ravis d’être la première foire belge à pouvoir ouvrir nos portes après cette longue période d’arrêt. ‘Antica Namur’ a depuis longtemps
joué un rôle de baromètre. Elle ouvre la saison des foires et donnera, encore plus cette année, un nouveau souffle, un nouvel élan pour les galeristes et antiquaires. Nos exposants reviennent en force avec de grands espoirs et des pièces originales sélectionnées avec soin durant les 15 derniers mois. Nos visiteurs pourront donc bénéficier d’un choix exceptionnel de qualité tout au long des 10 jours de foire. Après une longue
période d’attente, ceux-ci pourront se retrouver dans un écrin, une ambiance conviviale propice aux échanges et aux surprises. »

Peut être une image de sculpture et intérieur
« Revive » (pose de Fred Herrera) © Joan Coderch & Javier Malavia, sur une malle « Louis Vuitton » © Photo : Murielle Lecocq/2021

« Quelle place pour les foires dans un monde en changement ? »

D.K. : « Nous observons que certains changements se sont opérés et ont dessiné un nouveau paysage. De nombreux exposants ont innové, afin de redynamiser les ventes, les échanges, … L’utilisation de ‘digital marketplaces’ et des réseaux sociaux comme moyens de communication et de ventes explose. Le confinement a renforcé le cocooning, la maison a repris un rôle central, l’intérêt pour la découverte et le plaisir de s’entourer d’œuvres d’art s’est réaffirmé. Dans ce contexte, les foires redeviennent le point d’ancrage déterminant pour l’émergence de rencontres et d’échanges entre clients et exposants, essentiels au renforcement de la notoriété et de la réputation de ces derniers. Les visiteurs et exposants attendent avec impatience ce retour des contacts physiques, nécessaires au fonctionnement du marché de l’art, puisque propice à la flânerie et aux échanges. »

© Photo : Murielle Lecocq/2021

« Quelles initiatives créatives mettez-vous en place pour répondre à ces changements ? »

D.K. : « Depuis la dernière édition, ‘Antica Namur’ encourage les jeunes et nouvelles galeries à se lancer en les soutenant. Nous continuerons sur cette lancée encore pour cette nouvelle édition afin de présenter sur la foire de nouveaux acteurs dévoilant des scénographies et sélections innovantes. Parallèlement, ‘Antica Namur’ continue à élargir son offre en proposant davantage d’arts décoratifs, d’œuvres du XXè siècle et contemporaines, à savoir des pendants de l’art qui parlent à cette jeune génération. De plus, afin de partager la passion de tous nos exposants et permettre une meilleure connaissance des trésors artistiques en Belgique, ‘Antica Namur’ collabore avec de nombreux partenaires actifs dans la sauvegarde de patrimoine historique et artistique, dont la ‘Fondation Roi Baudouin’ et la ‘Ville de Namur’. En ce qui concerne l’art comme opportunité d’investissement et de patrimoine familial, ‘Antica Namur’ propose un cycle de conférences élargi abordant des thématiques, qui répondent aux questionnements concrets des visiteurs et amateurs. »

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« Le Souffle des Retours » © René Julien (1937-2016) © Photo : Murielle Lecocq/2021
© Photo : Murielle Lecocq/2021

« Quels sont les atouts sur lesquels vous misez pour la réussite de la foire ? »

D.K. : « La qualité et l’authenticité qui seront au rendez-vous grâce à des exposants de choix, des piliers solides du marché belge et européen et fidèles d’ ‘Antica Namur’. L’éclectisme, inscrit dans une longue tradition chère aux organisateurs. Depuis plusieurs années, ‘Antica Namur’ fait la part belle aux principales spécialités, de l’art ancien à nos jours : l’archéologie, l’art asiatique, le mobilier ancien design et
contemporain, les maitres anciens, la peinture moderne et contemporaine, l’argenterie, l’objet de curiosité, le bijoux, la sculpture, … La découverte, encore plus forte cette édition que les précédentes en raison de sa position, en Belgique. de première foire d’art ‘post-confinement’. »

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© Photo : Murielle Lecocq/2021
Antica Namur ou le voyage dans le monde du beau
© D.R. / »Dernière Heure »

« Antica Namur » est donc la première foire d’Art et Antiquités à avoir lieu, en Belgique, depuis mars 2020. Tous les regards seront donc rivés sur la foire namuroise puisqu’elle aura, particulièrement cette année, valeur de test du marché de l’art. Dans ce contexte, cette 44è édition d’ « Antica Namur » sera placée sous le signe de l’émulation, de l’échange et de la découverte, avec le retour en force des rencontres et d’une vie sociale retrouvée.

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© Photo : Murielle Lecocq/2021

A peine avons-nous franchi l’entrée d’ « Antica Namur », que nous découvrons, à notre droite, le stand D-07, de la « Dus’Art Gallery-AC Simon », nous présentant, entre autres, des oeuvres de l’artiste local Félicien Rops, tout comme le font plusieurs exposants, aux côtés de peintures d’Evelyne Axell, une autre Namuroise, de Bernard Buffet, Paul Delvaux, James Ensor, Fernand Khnopff, Armand Rassenfosse, Léon Spilliaert, …, le stand E-11, de la « NF Gallery », présentant « Ceci n’est pas une Pipe », dans sa version (39 x 25 cm), réalisée, en 1991, par Pol Bury.

Verre multicouche soufflé/vers 1920 © « Boes Marco Gallery » © Photo : « Caracas »

Captant le regard, dégageant de la beauté, de la tendresse et une certaine douceur, de nombreuses sculptures retiennent notre attention, notamment, sur les stands D-10, de la « Cafmeyer Galery », G–05, de la galerie « Hervé t’Serstevens« , ou encore H-12, d’ « Art Thema Galery ».

© « Cafmeyer Galery » © Photo : Murielle Lecocq

Soulignons que trois experts peuvent être consultés, gratuitement, au « Bureau des Experts », situé au sein même d’ « Antica Namur », ces expertises étant exclusivement réservées aux oeuvres, mobiliers, bijoux, … exposés.

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« Masque bwoom » © « MusAfrica » © Ville de Namur

Terminons cette présentation de la 44e « Antica Namur », en vous recommandant de découvrir quelques pièces muséales présentées – dans une superbe  scénographie, avec le soutien de la « Fondation Roi Baudouin » et du « Fonds Pierre François Tilmon ») – par les  « Musées de Namur » (stand I-04), au sein d’un espace de 80 m2 : le « Musée provincial Félicien Rops » (lauréatsur  un plan national, du « Prix du Musée », en 2008 et en 2014), le « TreM.a » (« Musée provincial des Arts anciens du Namurois »/sis dans une résidence patricienne, du XVIIIè siècle, l’« Hôtel particulier de Gaiffier d’Hestroy »/abritant le trésor d’orfèvrerie d’Hugo d’Oignies), le « Musée des Arts décoratifs » (situé dans l’écrin de l’ « Hôtel particulier des Comtes de Groesbeeck et des Marquis de Croix », édifice du XVIIIè siècle, classé au « Patrimoine exceptionnel de Wallonie ») et le « Musée diocésain », sans oublier deux musées actuellement fermés au public, pour cause de rénovations : le « Musée Archéologique » (qui rouvrira au sein du « Pôle muséal des Bateliers ») et le « MusAfrica ».

Félicien Rops, La Leçon d' hygiène Eau Forte, Symbolisme, Huit, Belgique, Peintures, Dessins, Impressionnisme, Collection, Art Nouveau
« La Leçon d’Hygiène » (série des « Cent légers Croquis »/Félicien Rops) © Province de Namur

Profitant d’une journée à Namur, « Antica Namur », n’ouvrant qu’à partir de 13h, nous pouvons, dès 10h, visiter l’une des expositions proposées par trois de ces musées :

  • « Dans les Yeux de Van Gogh » (accessible jusqu’au dimanche 20 mars 2022), au « Musée provincial Félicien Rops ».
  • « Grandeur et Déchéance. l’Héritage patrimonial de l’abbaye de Floreffe » (jusqu’au dimanche 23 janvier 2022), au « TreM.a », à l’occasion du 900è anniversaire de la fondation de cet abbaye.
  • « La Palette de l’Artiste-Peintre Franz Kegeljan » (jusqu’au 18 avril 2022), au « Musée des Arts décoratifs », à l’occasion du 100è anniversaire du décès de ce peintre namurois.
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L. Darte, Managing Director & D. Kervyn, Exhibition Manager © « Fairtime »

Par ailleurs, au sein du lounge de la banque « Degroof Petecam », deux conférences sont encore au programme d’ « Antica Namur » :

  • « Jeanne Toussaint, la grande Dame belge de la Maison Cartier », par Laure Dorchy, experte en bijouterie, joaillerie et orfèvrerie ancienne, ce samedi 20 novembre, à 15h.
  • « Monarchie et Patrimoine », par Patrick Weber, historien de l’art, écrivain, journaliste, scénariste et animateur à la « RTBF », ce dimanche 21 novembre, à 15h.
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Patrick Weber

Notons enfin les présences, au sein de cet écrin festif et convivial, d’un bar du « Champagne Pommery », du « Café des Arts » et d’un restaurant gastronomique.

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© « Antica Namur »

Comme à chaque édition, la scénographie, proposée par les organisateurs de la sprl « Fairtime », est rehaussée par la présence de jolies installations florales.

« Bouddha assis » (Myanmar/XVIIIè s. © « Famarte Asian Art Gallery » © Photo : Murielle Lecocq

« Le monde change, ‘Antica Namur’ se renouvelle en restant à l’écoute du marché », écrit Diane Kervyn.

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© Photo : Virginie Hess/ »RTBF »

Ouverture : ces samedi 20 et dimanche 21, de 11h à 19h. Prix d’accès : 25€Guide de la Foire (broché/52 p.) : offert aux visiteursObligations sanitaires : se présenter avec son « Covid Safe Ticket » et sa carte d’identité (contrôle à l’entrée du parking, face à « Namur Expo »), le port du masque bucal étant, de nouveau, requis. Site web www.antica.be.

Yves Calbert.

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CONCERT DE “LOU B.”, À NAMUR, CE 12 NOVEMBRE, ET 6È “TEFF” (“THE EXTRAORDINARY FILM FESTIVAL”), JUSQU’AU 14 NOVEMBRE

 « Lou B. » en concert © Marie-Christine Paquot/« EOP »

Namurce vendredi 12 novembre, à 20h, dans la Grande Salle du “Delta”accompagné par son groupe, nous pourrons applaudir “Lou B.” (Lou Boland/°1998), demi finaliste, en 2021, à « The Voice Belgique ». A souligner que ce jeune chanteur belge de 23 anshabitant à Watermael-Boitsfort, est né avec le syndrome de Morsierqui le priva de la vue, mais qui lui offrit un talent musical hors-pair.

Ce concert à ne pas manquer est organisé dans le cadre du “TEFF” (“The Extraordinary Film Festival”), fondé et dirigé par l’énergique et dévoué cinéaste Luc Boland (°1961), la papa de “Lou B.”.

Ce même vendredi 12, à 18h30, importante conférence, dans la salle “Tambour” du “Delta”, donnée par le philosophe et écrivain françaisd’origine tchèqueJosef Schovanec (°Charenton-le-Pont/1981), militant pour la dignité des autistesmembre du Jury officiel de ce prestigieux “TEFF”, organisé par l’asblbelge “EOP”(“Extra et Ordinary People”).

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© Josef Schovanec

Sous le titre « Handicap et Covid : Manuel de Survie en Période de Confinement »Josef Schovanec nous proposera un « stand-up », avec sa franchise et sa logique propre, son sens de l’humour et son regard acéré sur le monde. Ses mots feront à chaque fois mouche et questionneront, assurément, nos regards de « neurotypiques ».Evoquant, justement, l’autisme, notons, ce  vendredi 12 :

– à 11h15, projection d’une série de courts-métrages, en rapport avec ce type d’handicap.

– à 14h00, *** “Gosia & Tomek” (Christine Jezior/Allemagne/documentaire/ 2021/90′), basé sur plus de 3.000 courriels envoyés quotidiennement, depuis son accident, par Gosia, à l’attention de Tomek.

Synopsis : “Qu’arrive-t-il à une relation si un partenaire devient soudainement gravement handicapé après un accident ? Pour  Gosia, il est clair qu’elle se tiendra aux côtés de son petit ami Tomek quoi qu’il arrive afin de le laisser vivre aussi normalement que possible. Mais, à maintes reprises, elle prend douloureusement conscience de ses propres limites, ainsi que de celles d’une société qui parle beaucoup d’inclusion mais qui ne semble souvent pas prête pour cela …”

Ce samedi 13, reprise de ce même film, à 18h, l’occasion nous étant donné de découvrir 4 autres longs-métrages :

– à 13h15, salle “Médiator”

*** “Au Sommet du Tirriri” (“Na Gorze Tyrryry”/Renata Kijowska/Pologne/documentaire/2021/60′).

Synopsis : « Cinq amis rockers, dont la vie est sauvée par la musique, ont fondé un groupe ‘Na Górze’ (‘Au Sommet’), qui réunit des musiciens vivant dans un centre d’hébergement pour handicapés, un soignant qui a décelé leur talent et un autre éducateur musicien. Tous les cinq vivent une folle aventure humaine faite de concerts, d’enregistrements, de tournages de clip et de la vie de tous les jours … »

– à 13h30, Grande Salle : *** “Maricarmen” (Sergio Morkin/Mexique/documentaire/2019/80′).

Synopsis « Maricarmen Graue (52 ans) est une femme incroyable. Elle est violoncelliste, joue avec un groupe de rock et dans un orchestre de chambre. Elle est également professeure de musique, écrivaine et marathonienne. Elle vit seule à Mexico et est complètement aveugle. Elle fait face à sa maladie en ayant un sens de l’humour mordant et en étant farouchement exigeante … »

– à 16h00, salle “Tambour” “Auto Harmonia” (Alice Declercq & Pauline Robert/Belgique/documentaire2021/46′).

Synopsis « Un groupe inclusif de 12 jeunes adultes, dont 5 jeunes en situation de handicap mental, se lance dans une aventure hors du commun : partir àla découverte de la Laponie pendant 10jours. Au-delà de leurs différences, ils devront sortir de leur zone de confort, apprendre à se faire confiance et à rester soudés les uns aux autres … »

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© Valentin Reinher

Notons, à 20h30, à ne pas manquer, un “seul en scène”“La Vie en Bègue”, presté, sur la scène de la Grande Sallepar Valentin Reinehr, qui nous confiait : « Mon bégaiement n’est pas un handicap mais une particularité, j’en ai fait une force. Monter sur scène est pour moi une thérapie, mais aussi un moyen d’encourager les personnes considérées comme non valides à réaliser leurs rêves. Tout est possible ! Il suffit juste d’y croire ! Parole de Bègue, tout est possible ! »

Ce dimanche 14 2 longs-métrages, dans la salle “Tambour”:

– à 12h45 : *** “How the Titanic became my “Lifeboat” (Bjarney Ludviksdottir/Islande/documentaire/2020/82′).

Synopsis : « Brynjar est autiste et le Titanic est devenu sa bouée de sauvetage ! Sa fascination pour l’histoire de ce bateau l’a amené à dépasser les limites de son autisme et lui a ouvert le chemin pour entrer dans le monde de la relation et de la communication. Bien qu’il n’existe aucun remède contre l’autisme, il existe des moyens de vivre avec lui. Fort de son aventure, Brynjar est devenu un défenseur des autistes, appelant à leur acceptation, à leur inclusion et, surtout à la recherche et au développement de la compétence, la passion qui sommeille en chacun … »

– à 17h30 : *** “Capitaine Fantastic” (Jean-François Castell/France/docu-fiction/2020/57′).

Synopsis : « Gilles Le Druillennec (‘mal fichu, en breton), est né infirme moteur cérébral. Depuis toujours, il n’a eu de cesse d’« oser vivre sa différence » et de mener ses projets, des plus simples aux plus fous. Résultat, un CV à rallonge : marin, conducteur de bus, moniteur et formateur de voile, directeur de centre nautique et même comédien. Récemment, un petit bonhomme de 10 ans, Mathieu, son clone au même âge et avec le même handicap, est entré dans sa vie … »

Sans oublier, à 20h, dans la Grande Salle, le “Gala de Clôture”, avec la remise des Prixdont ceux du Public, aux lauréats, suivie de la projection d’une série de courts-métrages.

En outre, à l’issue des différentes séancesdans chaque salle, nous pourrons poser nos questions aux différents réalisateurs et acteurs. Des rencontres à ne pas manquer !Par ailleurs durant ces deux dernières journées de nombreuses séances de courts-métrages seront organisées, un programme complet étant disponible, gratuitement, à l’accueil du “Delta”, sis en bord de Sambre, à proximité du confluent de la Sambre et de la Meuse.

Soulignons que le “TEFF” est, bien sûr, un événement organisé en “accessibilité totale” des lieux aux personnes à mobilité réduite, sous-titrage des films et interprétation en langue des signes des rencontres (pour les sourds et malentendants), casques audio pour personnes malentendantes, audiodescription (pour les personnes malvoyantes et aveugles) et pictogrammes (informations pour les personnes porteuse d’une déficience mentale), traductions en langue française et langue des signes, lors des rencontres avec différents réalisateurs ou acteurs.

Pour assurer la sécurité de nous tous, nous devrons présenter notre “Security Pass Ticket” et notre carte d’identité, le port du masque n’étant, dès lors, plus obligatoire.

Site web : www.teff.be.

Yves Calbert.

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En ce mois de septembre 2018, à Namur, les traditionnelles « Fêtes de Wallonie » seront placées, du samedi 08 au lundi 17, sous le thème d’un « Retour aux Sources », les  organisateurs citant Edgar Morinphylosophe et sociologue français, dans « Amour, Poésie, Sagese » : « La vraie nouveauté naît toujours d’un retour aux sources »

Ainsi après un long partenariat avec « RTL-TVI », c’est la « RTBF » qui redevient, comme autrefois, le partenaire privilégié des « Fêtes de Wallonie », avec la particularité d’avoir déposé son dossier conjointement avec le « C.C.W. » (« Comité Central de Wallonie »),  fondateur de ces fêtes, depuis bientôt un siècle, sous l’impulsion, en 1923, de François Bovesse (1890-1944/ancien Ministre de la Justice, avant de devenir, en 1937, Gouverneur de la Province de Namurjusqu’à son assassinat par les rexistes), à qui un hommage sera rendu, dans le jardin du « Palais Provincial », le lundi 10, à 18h15.

Wallonie Bovesse

Hommage à François Bovesse

Ensuite, à 20h, à l’Athénée Royal, dans la salle de l’ancien Lycée, le « CCQN » (« Collège des Comités de Quartiers de Namur ») nous invitera à assister à la représentation théâtrale de l’asbl « Isolat » : « J’ai rencontré un Héros » (mise en scène de Matthieu Collard, avec Simon Fiasse et deux marionnetistes, Evelyne Olivier et Thierry Van den Eynde), ce spectacle abordant, avec humour et sensibilité, une série de thématiques autour de la « Grande Guerre » : le déclenchement du conflit, la vie dans les tranchées, les raports entre les belligérants... L’entrée est gratuite, mais la réservation est  obligatoire : resaspectacle1418@gmail.com… Et, qui sait, le samedi 15 ou le dimanche 16, vous croiserez, peut-être, « Louis le Poilu », manipulé par Simon Fiasse, sa première apparition, à Namur, datant d’il y a dix ans, au Cimetière de Belgrade

Wallonie ©Olivier-Calicisléger

 

« J’ai rencontré un Héros », avec « Louis le Poilu » (c) Olivier-Calicisléger

Lors de la conférence de presse, au « Théâtre Royal », le Président du « C.C.W. »Eric Adam, déclara : « Si à un certain moment, les concerts ont pris le pas sur l’image de la fête, le ‘C.C.W.’ est heureux aujourd’hui d’avoir maintenu son cap et de pouvoir à nouveau déployer ses valeurs. C’est là un juste retour à l’équilibre entre la tradition, le devoir de mémoire et les spectacles. Je reprendrai les mots de notre bourgmestre, Maxime Prévot : ‘Si les Namurois ont le sens de la fête, ils aiment aussi une fête qui a du sens’ « .

Et de continuer en ces mots : « C’est bien ce retour d’une co-production entre la ‘RTBF’ et le ‘CCW’, pour les trois années à venir, qui sera, j’en suis convaincu, la valeur ajoutée pour nos ‘Fêtes de Wallonie’. Ensemble, nous voulons mettre en avant nos racines, notre  histoire et notre patrimoine culturel. C’est pour nous ‘le vrai sens de la fête’, une alchimie bien typique qui plait à Namur et aux Namurois. Le ‘CCW’, comme la ‘RTBF’, veulent aller vers des fêtes inclusives, des fêtes où chaque citoyen y trouve place à un moment où à un autre. Vous l’aurez compris, je vous annonce le retour aux fondamentaux : Folklore et Culture, Mémoire et Traditions, Identité et Terroir wallon,  Ambiance   et Convivialité, à la hauteur du rang de Namur Capitale. Telles seront nos ‘Fêtes de Wallonie’ 2018 ! »

Bien sûr, si des concerts sont prévus, tant sur la Place d’Armes que sur la Place St.-Aubain, organisés par le « CCW », ainsi que 250 concerts présentés par le « CCQN », sur 18 podiums, plus que jamais, les enfants seront à l’honneur, notamment grâce à l’intervention de Vincent Pagé, notre bien connu facteur-acteur, qui, comme l’année dernière, compte bien mettre le feu sur la Place d’Armes, lors de l’ « Ecole buissonnière du p’tit Francwes »,  le vendredi 15, de 14h30 à 15h30, animera une « Boum » exceptionnelle,  faisant danser nos enfantschantant des refrains connus et rereprenant quelques éléments de chorégraphie connus du jeune public ou aisés à apprendre…

Wallonie Pagé hilare

Un Vincent Pagé omniprésent

A nouveau, ce même Vincent Pagé sera l’animateur de l’instructive « Route des Plaques et du Patrimoine », qui, connaissant chaque année plus de succès, partira de l’ « Athénée Royal », le samedi 08, à 15h. Arrivés au « Jardin du Mayeur », nous assisterons à la remise du « Prix du Commerçant namurois » au négociant en vins Graffé-Lecocq, actif à Namur depuis 1879, et dont les caves se trouvent sous la Cathédrale et dans les anciens tunnels des tramways de la Citadelle

Mais revenons à Vincent Pagé, omniprésent cette année, ce dynamique et sympathique acteur, nous offrira aussi, aussi, son « seul en scène », présenté en Avignon, en juillet dernier, co-écrit par le cinéaste namurois Xavier Diskeuve« Tronches de Vie », qui connu un immense succès lors de ses représentations au « Théâtre Jardin Passion », son spectacle étant programmé ce même  samedi 08, à 20h15, au « Palais des Congrès », à l’issue de la cérémonie de la « Remise de la Gaillarde  d’Argent » à l’asbl « Brocante de Temploux », un moment important des  « Fêtes deWallonie », programmée à 20h30. A noter que pour ces deux événements successifs, il convient de réserver sa place auprès du « CCW ».

Cette « Gaillarde d’Argent » est décernée, depuis 1928, par le « CCW » à ceux qui, tout en ayant un ancrage namurois, ont illustré les mérites de la Wallonie, la gaillarde, elle-même, étant cette petite fleur champêtre qui servit d’emblême aux révolutionnaires de septembre1830, avant de devenir, près d’un siècle plus tard, l’emblème officiel floral de la WallonieRouge, en son centre, et jaune, à l’extrémité de ses pétales, elle rappelle indubitablement les couleurs du drapeau wallon.

Wallonie Gaillarde naturelle

La « Gaillarde », Emblème officiel floral de la Wallonie

Autre moment très important, celui de la mémoire, avec le dimanche 16, à 11h, l’émouvante Cérémonie du Souvenir, au Cimetière de Belgrade, durant laquelle le « CCW » a tenu à reforcer, cette année, l’implication des enfants des écoles de la Ville de Namur. La Maîtresse de Cérémonie sera Virginie Pierre, comédienne des  « Baladins  du Miroir », alors que nous aurons, pour orateurBernard Devosdélégué général aux droits de l’enfantà Bruxelles et en Wallonie, qui axera son intervention sur la première guerre mondialeépisode marquant de notre Histoire. Quant au côté musical, il sera confié, entre le Palais et le Cimetière, à l’ « Harmonie royale de Mellet », fondée en 1893, puis, durant la Cérémonie, à la « Musique royale de la Police de Namur », des interventions de l’ensemble vocal « Saltaris » étant prévues.

Dès 09h, un petit-déjeuner sera offert au « Palais Provincial », d’où s’élanbrera, à 10h, le  cortège vers le Cimetière. Après un retour en autocars, une conviviale réception sera offerte, à l’issue des discours officiels du GouverneurDenis Matten, du Député-PrésidentJean-Marc Van Espen, et du Président du Conseil ProvincialLuc Delire.

Ce même « Palais provincial », deviendra, avec l’appui de plusieurs artisans, le « Palais des Enfants », de 15h à 18h, accueillant les familles, au départ de son jardin, sous le thème de « Manger sein, manger malin et amusez-vous bien ». Les enfants et leurs parents pourront découvrir une ruche et déguster du miel, savoir combien de morceaux de sucre comprend leur alimentation quotidienne, faire un semi de salade de blé, se remémorer la pyramide alimentaire, participer à un jeu interactif sur l’alimentation à travers le monde, fabriquer un smoothie en pédalant sur un vélo, réaliser des brochettes de fruits, déguster différents produits, … une bière du « Domaine provincial de  Chevetogne » étant proposées aux adultes accompagnant leurs enfants, … qui pourront quitter le Palais avec une photo souvenir, en étant grimés, le groupe musical « La Crapaude » ayant égayé leur visite.

Wallonie Molon Moncrabeau

La « Royale Moncrabeau » fêtant son 175ième Anniversaire

Dans le même temps, dès 14h, face au Palais, sur la Place St.-Aubain, sept groupes folkloriques se succéderont, dont la « Royale Moncabeau » et ses « 40 Molons », une société « chantante », fêtant son 175ième anniversaire, puisque fondée en 1843, qui conjugue le plaisir et la charité, les Molons récoltant nos petites pièces de monnaie, afin de pouvoir aider les plus démunis.

Après quelque danses interprétées par la « Frairie royale des Masuis et Cotelis jambois », viendra le moment tant attendu opposant les Avresses (aux échasses en blanc et rouge) aux Mélans (en jaune et noir), les Echasseurs (Echassiers namurois) étant en activité depuis plus de 600 ans, ce qui justifie pleinement leur souhait d’être repris sur la liste du « Patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO ». Dans cet espoir, ils viennent de se doter d’un hymne en 4 refrains et 3 couplets, composé par des membres, enfants et adultes, des « Jolies Notes ». Il sera interprété à 16h30, en première mondiale, avant leur renommé « Combat de l’Echasse d’Or », un « Combat de l’Echasse de Bois » s’étant déroulé la veille, le samedi 15, à 16h, sur la Place du Théâtre, en clôture d’un cortège folklorique dans les rues du Centre-Ville.

Wallonie Clefs Maxime

Remise des Clefs des 12 Quartiers par le Bourgmestre, Maxime Prévot

Ayant fêté ses 30 ans d’existence, en 2017, le « CCQN », présidé par Etienne Dethier, ouvrira les présentes « Fêtes de Wallonie », dans le « Jardin du Mayeur », le samedi 8, à 09h30, le Bourgmestre, Maxime Prévot, remettant les clefs de leurs quartiers à leurs 12 Présidents, … un moment des plus convivials

Ensuite, à 10h45, devant l’Hôtel de Ville, accompagné d’un discours d’Eric AdamPrésident du « CCW », viendra le lever des couleurs wallonnes, … un « Retour aux Sources », ce moment officiel ayant été abandonné depuis quelques années…

A 11h30, nous nous rendrons devant le N° 54 de la rue de Bruxelles, où une plaque sera dévoilée, en hommage à José Grévisse, co-fondateur, en 1987, du « CCQN » et fondateur, en 1982, du « Quartier des Trieux Latins » et, en 1996, de la « Confrérie du Peket de  Namur et de ses Escargots ».

Si les enfants seront à l’honneur, en 2018, notamment, encore, dans la rue St.-Nicolas, le dimanche 16, de 14h à 18h, avec plus de 25 jeux d’antan, en bois, présentés par les Quartiers des Arsouilles et des Ponts Spaleux, les seniors ne seront pas oubliés, puisque, ensemble, le « CCW »et le « CCQN » offriront un « Goûter des Cheveux blancs », le  mercredi 12, à 14h, à la « Maison d’Harscamp », dont les résidents seront, aussi, invités par le « CCQN », sur la Place de l’Ange, le vendredi 14, à 14h30. Par ailleurs, un petit-déjeuner sera offert aux seniors, sur la Place d’Armes, le samedi 15, à 09h, sous les airs d’accordéon d’Erika.

A noter que pour confirmer les rapports cordiaux existant entre le « CCW » et le « CCQD », ce dernier remettra son 16ième « Grognon d’Or » au premier nommé, l’un des lauréats de ce prix ayant été les « Croq’ Noires », que nous pourrons croiser, les samedi 15, dimanche 16 et lundi 17, dès 15h, déambulant dans les rues du Vieux Namur, nous offrant leur répertoire de Jazz « New Orleans » et « Dixieland ».

Le samedi 15, ainsi que le dimanche 16, de 15h à 17h, dans le Quartier do Vi Nameur, sur la Place du Québec, chacun pourra s’initier à danser le tango, tandis qu’une maquilleuse attendra nos « petites frimousses » pour les transformer en « Batman », pirate, princesse, tigre, …

… Et pour reprendre des forces, dans ce même quartier, du vendredi 14 au lundi 17, dès 12h (le vendredi, dès 18h), à l’ « Eschole des Poves », rue Rupplémont, nous pourrons goûter aux spécialités culinaires régionales, telles avisances, dispoûyes, djotes, …, préparées par l’ « ITCA » (« Institut des Techniques et des Commerces Agro Alimentaires »), de Suarlée.

Dans le « Jardin du Mayeur », ce même « CCQN » , nous invitera,  le vendredi 14, à 18h, à l’inauguration, animée par la « Fanfare Royale de l’Union de Faulx-les-Tombes », de son 7ième « Village wallon des Saveurs », par le Ministre-Président de la Wallonie, Willy Borsu, le Ministre wallon de l’Agriculture, René Collin, le Président du Parlement wallon, André Antoine, les autorités communales et provinciales, emmenées par le Bourgmestre et le Gouverneur, en présence du Maire de Givet et de représentants des Communautés de Communes Ardenne Rives de Meuse et Charleville/Sedan en Ardenne.

Wallonie Escargots

Une Spécialité namuroise au « Village wallon des Saveurs »

A 20h30, le podium de ce « Village wallon des Saveurs » accueillera les « Brack Brothers », composé de cinq musiciens, dont trois frères, alors que chacun pourra se laisser tenter par de nombreuses spécialités gustatives wallonnes, des escargots « petits-gris » de la « Ferme du Vieux Tilleul », de Bierwart, à une « bruzziflette » créée par « Le Temps d’un Fromage » ou, du « Gré des Bouches », un « durum wallon » (fricassée de pommes-de-terre au lard, parfumée à l’estragon, servie sur une crêpe de maïs, avec sauce au fromage)…

Et comme, cette année, les liqueurs et eaux de vie seront à l’honneur, notons, à côté de nombreuses brasseries artisanales, la présence, à consommer avec modération, du « Pastis de Marcel », obtenu d’une macération d’anis étoilé, d’anis vert, de fenouill et de réglisse, rehaussée d’une subtile pointe, à la belge, de … cuberdon, à moins que nous ne nous laisions tenter par les « Mirelys » de Jennifer, des cocktails pailletés, aux reflets magiques, ou le « Gin de Binche« , marqué par la finesse de l’orange sanguine

A noter que si ces moments de plaisir seront, aussi, présents, les samedi 15 et dimanche 16, dès 11h, le « CCQN » et la Province de Namur, via son Service du Patrimoine culturel, ont tenu, en cette année 2018, à évoquer, un siècle plus tard, en quinze panneaux, l’ « Echo des Villages Martyres », « l’histoire de la destruction de nos villages, du meurtre de nos civils », comme l’écrivait le chanoine Jean Schmitz, co-auteur de synthèses relatives à l’histoire de l’invasion allemande dans les Provinces de Luxembourg et de Namur… Un indispensable devoir de mémoire, trois villes de la Province de Namur, sur sept belges, ayant été reconnues comme martyres : Andenne, Dinant et Sambreville.

Le samedi 15, à 11h, en ce même lieu, en présence de nombreux Ambassadeurs, nous sommes tous conviés à écouter le discours du Bourgmestre, Maxime Prévot, alors que les autres discours officiels seront prononcés au « Théâtre Royal », sur invitation de la Wallonie.

Wallonie walloniades

Aux « Walloniades » (c) « La Meuse »

Dans le même temps, les populaires Walloniades auront pour cadre, dès 13h30, la Place St.-Aubain, nous présentant des jeux d’autrefois, tels courses en brouettes ou en sac, tirs à la corde ou assensions au mats de cocagne, … Quant au feu d’artifice, offert par la Wallonie, il sera, comme chaque année, tiré de la Citadelle.

Ce même samedi 15, à 20h, programmés par le « CCQN », les « Beatles » seront de retour, sur le nouveau podium de la Place de l’Ange, grâce au groupe « Abbey Road », qui s’est déjà produit en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni, en Suisse, … Seul le bassiste Yves Leloup étant présent depuis leur premier concert, en 1988, il sera accompagné par le batteur Christian Willems, ainsi que par les guitarites Corentin Simon et Jonathan Viroux.

Wallonie Abbey Road

Le dimanche 16, dès 14h, sur ce même podium, le « CCQN » nous invite à encourger les six finalistes, dont trois s’exprimeront en français, du 5ième « Concours des Jeunes Talents », doté de prix offerts par la Ville de Namur.

Jacques Brel, décédé il y a pratiquement 40 ans, le 09 octobre 1978, sera, lui aussi, présent, chanté par le Namurois Pascal Deman, le vendredi 14, à 21h, dans le Quartier du Crasset.

Déjà bien entammées, depuis le samedi 08, les « Fêtes de Wallonie » connaîtront leur  ouverture officielle, sur la Place d’Armes, le jeudi 13, à 19h, après un prélude musical  proposé par  « Stban »,  dès 18h30, un verre de l’amitié étant offert vers 20h30. Et dès le vendredi 14, à partir de 12h, « Nameur-li-Glote » (« Namur la Grourmande ») nous propose ses spécialités wallonnes, mais aussi, du poulet au Maroilles, en clin d’oeil à nos amis du Nord de la France

Wallonie Logo Oui Oui Oui

Quand à la journée de clôture, traditionnellement vécue entre Namurois, elle se déroulera le lundi 18, avec deux événements importants qui auront pour cadre le Quartier des  Arsouilles, à proximité du Pont des Ardennes, avec, à 10h, la messe en wallon, célébrée en l’église St.-Jean, organisée par le « CCW », et, en soirée, une organisation du « CCQN », l’ « Enterrement de l’Arsouille » (à 17h30, la « mise en bière », à 19h, le départ du cortège, encadré par la « Fanfare de Dongelberg », et à 21h, la crémation festive sur la Place Courtenay).

 

Ainsi, alors que ces « Fêtes de Walonie » se termineront par une joyeuse farandole autour d’un bûcher, n’oublions pas ce qu’écrit Etienne Dethier, Président du « CCQN » : « Les Quartiers, avec leurs 300 bénévoles et un millier d’artistes, défendent leurs diversités et leurs différences qui font de nos fêtes ce qu’elles sont : des fêtes pour tous, ouvertes à tous et, surtout, des fêtes populaires. »

Wallonie L'Arsouille

L’ « Enterrement de l’Arsouille », en Clôture des Fêtes

Programme complet sur : https://www.fetesdewallonie.be.

« Bonnes Fiesses a Tortos » !

Yves Calbert.

Fêtes de Wallonie, à Namur, du 08 au 17 Septembre

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